Christian Floquet, Jérôme Hentsch, Aimée Hoving

Les galeries Laurence Bernard et Joy de Rouvre sont heureuses d’annoncer leur participation à la Nocturne des galeries parisiennes le 17.10.2019

Répondant à l’invitation de la galerie Eva Meyer, les galeries genevoises présenterons
une exposition collective réunissant les artistes suisses:

 

Les Frères Chapuisat

Christian Floquet

Jérôme Hentsch

Aimée Hoving

Koka Ramishvili

Peter Regli

 

Vernissage le 17.10.2019 de 18h à 22h
Exposition jusqu’au 16 novembre

Galerie Eva Meyer, 5 rue des Haudriettes, 75003 Paris  http://galerieevameyer.com

La FIAC organise la Nocturne des Galeries. Ce moment fort, qui rassemble plus d’une centaine de galeries chaque année, est l’occasion pour les visiteurs de découvrir les galeries parisiennes autrement.

Vernissages, rencontres d’artistes et visites d’exposition d’art et de design sont autant de prétextes à une traversée noctambule de la capitale. Retrouvez le détail du programme de la Nocturne des Galeries: https://www.fiac.com/agenda/nocturne-des-galeries/

 

Date

Du 18/10/19 au 16/11/19

Vernissage

le 18 octobre de 18h à 22h

1984 (feat.1990) 1ère partie

Sylvain Croci-Torti, Guillaume Pilet, Delphine Renault, Baker Wardlaw feat. Frédéric Gabioud & Arthur Fouray

L’année 1984 correspond non seulement à la date de naissance de 4 artistes de la galerie Joy de Rouvre, mais c’est également l’année durant laquelle John Armleder organise chez ECART à Genève, son exposition PEINTURE ABSTRAITE autour d’artistes américains ou européens.

35 années sont passées depuis et le hasard qui fait coïncider année de naissance de jeunes artistes pleinement engagés dans l’abstraction avec l’année d’une exposition qui fait date dans l’histoire d’une certaine peinture, permet de questionner la validité de cette forme d’expression dans cette région qui a vu et voit encore l’attachement de nombreux artistes à ce courant artistique.

Une 1ère sérigraphie originale en édition limitée de John Armleder accompagne le 1er volet de cette exposition. Le 2ème volet ouvrira le 16 janvier 2020 avec une nouvelle sérigraphie ainsi qu’un nouvel accrochage des artistes Sylvain Croci-Torti, Guillaume Pilet, Delphine Renault, Baker Wardlaw nés en 1984, ainsi que Frédéric Gabioud & Arthur Fouray nés en 1990.

image: courtesy John Armleder & galerie Joy de Rouvre, 2019

Date

Du 16/11/19 au 21/12/19

Vernissage

le samedi 16 novembre de 11h à 18h

Delphine Renault

Arthur Fouray et Guillaume Pilet

Baker Wardlaw, Frédéric Gabioud, Sylvain Croci-Torti

Guillaume Pilet, Frédéric Gabioud, Baker Wardlaw

John Armleder, Baker Wardlaw, Sylvain Croci-Torti

ROMAN

Hugo SCHÜWER-BOSS

“I survived because the fire inside me burned brighter than the fire around me”
Joshua Graham

Un ensemble récent de peintures abstraites inspirées de l’architecture romane, du romantisme et de la peinture classique. Des ruines peintes, des peintures en ruines, des cathédrales effondrées, de sombres éclipses, des lunes éteintes et des soleils gris sont autant de fragments d’un roman que je n’écrirai pas.

A recent collection of abstract paintings inspired by roman architecture, romanticism and the classical painting. Painted ruins, ruined paintings, collapsed cathedrals, dark eclipses, extinguished moons and grey suns are so many fragments of a novel that I will never write.

HSB, 2019

 

Date

Du 12/09/19 au 02/11/19

Vernissage

le jeudi 12 septembre de 18h à 21h

Roman SF, 2018 acrylique sur toile 190 x 140 cm ©️Nicolas Woltefaugle

Roman, 2018 acrylique sur toile 190 x 140 cm ©️Nicolas Woltefaugle

BOOKLAUNCH & ACCROCHAGE

Sylvain CROCI-TORTI

Signature de la première monographie de l’artiste par JRP Edition et Accrochage peintures et sérigraphies

Présence de l’artiste jeudi 4 juillet de 17h à 21h

Date

Du 04/07/19 au 13/07/19

Vernissage

le 4 juillet dès 17h

Bunnies and ZigZag

Claudia COMTE

Dans le cadre des invitations de galeries étrangères par le Quartier des Bains, la galerie accueillera la galerie König de Berlin avec un solo show de Claudia Comte.

Bunnies and ZigZag presents new sculptural work and a monochromatic vinyl wall painting that snakes through the gallery. Comte’s work draws together architecture, design, nature and popular culture through motifs and patterns that morph in space. The exhibition foregrounds the artist’s fascination with mutating forms that oscillate between the material and the digital. As a starting point for her work, Comte often begins with wood sourced from sustainable forests in her hometown of Grancy, Morges. Her hand-carved sculptures retain the marks and inflections of her signature tool – the chainsaw – one not known for its precision, but rather for its expediency and force. This approach links Comte’s work to her wider interests in forest ecology and biodiversity, which she evokes through play, connection and touch.

The work at Joy de Rouvre comprises seven new ceramic sculptures from Comte’s ongoing series Italian Bunnies, which she began in 2016. The original wood bunnies have been 3D scanned and cast in ceramic with a pink glaze that pools in the recess between the ears. Each has undergone several stages of softening and hardening through a technological sequence of carving, scanning, molding and firing. The characteristic quirks, ‘gifts’ from the kiln and micro-decisions that shape the work is of great interest to the artist. Bearing names such as Michelangelo and Leonardo, the bunnies call to mind Italian artists from the Renaissance period. Others may recognize the names as characters from the crew of vigilante crime-fighters Teenage Mutant Ninja Turtles, a characteristically cheeky riff on the sincerity of art history by Comte. With their ears reminiscent of the shape one might make with their fingers behind someone’s head or the wavering legs of a lopsided handstand, it’s clear this band of bunnies play tricks on us.

At the heart of this work lies a playful take on anthropomorphism and the characterization of animals within cartoon worlds. From the Swiss grid system to comic book typologies, Comte has long been interested in the graphic wall painting as a structural conceit designed to install order and clarity. The concertina-like painting at Joy de Rouvre produces a pathway through the space that appears to corrupt its own legibility. Several ‘shadow’ bunny ears produced from profile renders of the sculptures are embedded in the wall painting approximating where the shadows of the Italian Bunnies should fall. The effect is disorienting and requires that we adjust our stance in relation to the work in order for them to line up. As with prior works, Comte draws on a comic glossary of speech bubbles and exaggerated outlines to denote rapid movements in time and space. In Bunnies and ZigZagobjects are compressed and stretched out to build a trickery of the imagination whereby we can never gain the upper hand, rather, they run around us in circles.

Gabriella Beckhurst

liens presse: https://arteez.ch/claudia-comte-expose-chez-joy-de-rouvre/

http://delarthelvetiquecontemporain.blog.24heures.ch/archive/2019/06/15/les-lapins-leves-de-claudia-comte-867581.html

https://www.tdg.ch/culture/art-ludique-passer-messages-importants/story/12909993

Date

Du 17/05/19 au 29/06/19

Vernissage

le 16 mai 2019 dès 18h

ALL OVER / A LOVER

Stéphane KROPF

L’exposition All Over / A Lover part d’un titre emprunté à Hillel Schwartz, lui même emprunté à Francis Bacon, le philosophe pas le peintre, lui même imaginé de la bouche de Echo, la nymphe condamnée par Héra à répéter inlassablement les derniers mots entendus. Le message, au travers de la voix de Echo, gagne en potentiel poétique ce qu’il perd en efficacité oratoire. Si le son vient de partout, celui qui sait n’est plus en haut…

The exhibition All Over / A Lover begins with a title from Hillel Schwartz, quoted from Francis Bacon, the philosopher not the painter, imagining it being verbalized by Echo, the nymph that was condemned by Hera to repeat tirelessly the last words she heard. The message, through Echo’s voice, gains in poetical potential what it loses in rhetorical efficacy. If sounds come from everywhere, the one that knows is not above…

http://delarthelvetiquecontemporain.blog.24heures.ch/archive/2019/03/08/stephane-kropf-l-art-et-l-oignon-867064.html

https://www.bilan.ch/opinions/etienne-dumont/que-voir-dans-les-galeries- genevoises-laurent-kropf-thomas-huber-et-margane-tschiember

Date

Du 15/03/19 au 27/04/19

Vernissage

le jeudi 14 mars 2019 dès 18h

ARTGENEVE SALON D’ART A PALEXPO STANDS C35 ET C34

 

Sylvain CROCI-TORTI, Christian FLOQUET, Jérôme HENTSCH, Aimée HOVING, Stéphane KROPF, Hugo PERNET, Guillaume PILET, Hugo SCHÜWER-BOSS, Dominik STAUCH, Baker WARDLAW

& Solo Show de Frédéric GABIOUD Stand C34

 

Date

Du 31/01/19 au 03/02/19

Vernissage

vernissage exclusivement sur invitation le mercredi 30 janvier 2019

Vue du stand Solo Show Frédéric Gabioud, janvier 2019

Dominik Stauch, Stéphane Kropf, Aimée Hoving, Hugo Pernet, Baker Wardlaw et Guillaume Pilet

Dominik Stauch, Stéphane Kropf, Aimée Hoving, Guillaume Pilet, Sylvain Croci-Torti, Jérôme Hentsch et Stéphane Kropf

TRAVAUX RECENTS

Christian FLOQUET

« je peins des formes géométriques, c’est facile à faire » *

C’est à la fin des années 1980, à la faveur d’une subite mise en lumière, que le public va découvrir le travail de Christian Floquet alors que celui-ci est à peine âgé de 30 ans. En effet, à la faveur d’un retour de tendance dont le marché de l’art est coutumier, la peinture, et notamment celle géométrique est remise au goût du jour, tant aux Etats-Unis qu’en Europe avec des figures de proue telles que Peter Halley, Steven Parrino, ou encore John Armleder et Olivier Mosset (ce mouvement sera affublé du nom de néo-conceptualisme ou encore néo-géo, entre autres).

Des couleurs utilisées directement du tube, sans mélange postérieur à celui du fabriquant ; une facture appliquée de la manière la plus anonyme qui soit ; un travail de recherche sur papier millimétré des compositions et des couleurs à venir ; une utilisation systématique de l’angle droit et de la diagonale excluant la courbe sont les dénominateurs communs de l’ensemble de la pratique de Christian Floquet. Toutefois – et c’est ce qui distingue son travail d’autres artistes assimilés au mouvement néo-géo qui pratiquent généralement une abstraction de second degré ou d’appropriation – Christian Floquet adopte une attitude différente qu’il veut positive et sincère ; partant de faits connus et établis (les constituants traditionnels de la peinture), il croit fermement en la possibilité de peindre des formes abstraites dégagées de tout expressionisme, mais aussi de tout cynisme, pour aboutir à de nouvelles perspectives.

Sa démarche va se matérialiser par 4 «périodes»** successives :

  • 1985 – 1986 circa

Avec ses premières toiles sur châssis, Christian Floquet compose des tableaux à 3 ou 4 couleurs avec des formes non orthonormées qui se croisent, s’imbriquent et s’entrelacent.

  • 1986 – 2001 circa

C’est au tour de 2 couleurs contrastées (ou du noir et une couleur) d’intervenir : le noir se dresse sur la couleur (à moins que ce soit l’inverse, puisque fond et forme ne sont pas identifiables) créant une dynamique immédiatement reconnaissable grâce à l’angle droit basculé à 45 degrés qui rentre en opposition avec le système orthogonal du châssis. Vers 1990, intervient l’apparition de triangles, avec des composition identiques, mais avec des permutations de couleurs et des formats spécifiques (100 x 600 cm ou 50 x 300 cm) qui rappellent les fenêtres bandeaux de l’architecture moderniste. A noter que c’est durant cette période que Christian Floquet entame ses premiers imposants diptyques (250 x 400 cm)***.

  • 2001 – 2007 circa

Introduction d’une forme oblique réduite à un segment de ligne plus ou moins fin, continu ou non, qui vient littéralement barrer la toile avec un langage plus minimal que précédemment mais en prolongeant le travail sur la couleur. 

  • 2007 – à ce jour

Apparition de compositions avec des formes isolées et flottantes dans l’espace du tableau ; celles-ci, toujours à 45 degrés, sont généralement éloignées des bords de la toile accentuant l’idée d’un mouvement de basculement.

Dans les pièces récentes présentées au sein de la galerie Joy de Rouvre, Christian Floquet développe les formes évoquées ci-dessus en carré sur sa pointe (car la forme est toujours présentée basculée à 45 degrés), tout en conservant deux couleurs dont les teintes ont évolué : celles-ci sont chromatiquement plus « criardes » et donc éloignées des teintes plus conventionnelles utilisées jusqu’ici, créant ainsi des contrastes forts avec la surface de la toile et provoquant encore et toujours les tensions propres à son travail, tensions majorées par l’alternance de petits formats intimistes avec des grands formats hors d’échelle humaine.

En dépit de cette déclaration volontairement provocatrice « je peins des formes géométriques, c’est facile à faire » qui minimise la difficulté du quoi et comment peindre tout au long d’une carrière de plus de 30 ans, il apparait que Christian Floquet a manifestement réussi au cours de sa trajectoire, un travail de grande exigence et de grande rigueur. Il est ainsi temps de rendre hommage à la continuité et à l’engagement dont Christian Floquet a fait preuve jusqu’ici, sans jamais tomber dans les travers d’une esthètisation convenue ou d’une abstraction cédant à la facilité.

PB, Genève, janvier 2019
*in Entretien entre Catherine Quéloz et Christian Floquet, Halle Sud n°8, 1985
**A l’intérieur de chacune de ces «périodes», une pratique systématique se développe tel un programme de répétition (ou de quasi-série) assumé, qui n’est pas loin de faire penser à des travaux plus conceptuels (on citera Olivier Mosset, notamment) mais avec une certaine liberté tant les variations de couleurs diffèrent.
*** « …ces diptyques m’ont permis d’insister sur l’idée que le peintre n’invente rien, mais seulement utilise, manipule, déplace, reformule, déconstruit…. » in A propos de mon travail, août 2004

Date

Du 17/01/19 au 02/03/19

Vernissage

le jeudi 17 janvier dès 18h